Maxence Jahan
À vos manettes!
Un avenir incertain
Et nous revoilà ! Mais pour un nouveau sujet.
Nous allons parler des parcours du gamer et de tout ce qui l’englobe.
Tout d’abord il faut savoir que l’entreprise du jeu vidéo crée plus de revenu que celle du cinéma (120 milliards contre 40 milliards de $). C’est donc un bon moyen de gagner sa vie tout en réalisant une activité qu’on aime : jouer, créer, développer ou programmer. Plusieurs possibilités s’offrent à vous : la programmation si vous aimez Python et la codification, le design et la beauté, le marketing et l’économie…
Nous allons donc parler de trois points plus précisément pour savoir quels parcours faire et étudier.
Premièrement, la programmation est plus connue comme le codage d’un logiciel ou d’un jeu. Surement la partie la plus intéressante, son rôle est d’analyser les besoins du jeu, de créer la base informatique de ce dernier et de tester et rectifier les « bugs » s’il y en a. Il est nécessaire d’avoir les compétences requises pour ce métier.

La programmation graphique, les méthodes de conceptions, les outils de productions et un anglais technique sont les bases les plus importantes. « Nous attendons d’un développeur qu’il ne soit pas simplement un exécutant du cahier des charges, mais qu’il intervienne et challenge ce même cahier des charges. Par exemple sur le game design en apportant, via la technique, des éléments que le game designer n’aurait pas proposés de lui-même, car pensant que c’était impossible », souligne Jean Mariotte, co-fondateur d’EVA – Esports Virtual Arenas.
Un Bac scientifique est souvent recommandé pour accéder à une formation Post-bac. Ensuite l’idéal est d’avoir soit un Bac +3 ou un Bac +5 dans le domaine informatique notamment avec une spécialisation aux technologies du jeu vidéo.
A savoir le salaire d’un novice commence vers environ 30 000 € par an. Le deuxième thème est celui sur la partie du design du jeu et de son ergonomie. Le game designer occupe un poste clé dans la production d’un jeu vidéo. C’est lui en effet qui conçoit le gameplay, c’est-à-dire le concept, la mécanique du jeu et sa prise en main. Son premier objectif est de rendre le jeu le plus attractif possible. « Le game designer est par défaut une personne en charge de proposer et structurer des idées et règles de jeu, en suivant les contraintes de production. Il est par définition procréatif, ouvert d'esprit et créatif.

Il se nourrit d’autres cerveaux pour arriver à orienter le jeu dans la bonne direction, et sait communiquer les intentions aux équipes de production». D’après Cédric Delacroix Technical Game designer - Old Skull Games.
Il est nécessaire d’avoir un Bac+3 voir +5, un bac artistique, un DU level designer et infographie 3D et enfin une licence informatique jeux vidéo comme pour tous les métiers concernant ce domaine. Entre 1600 et 2000 € pour un designer débutant puis le salaire peut aller jusqu’à 3500€ pour un designer professionnel.

Enfin le marketing, sans doute la partie la moins connue mais toute fois intéressante. Avec ses objectifs de ventes le marketer doit être capable de gérer plusieurs conditions en faisant preuve de coordination. Il s’occupe généralement des objectifs de commercialisation, de la planification de sortie, du pilotage et de la coordination des opérations promotionnelles avec les équipes commerciales et marketing, le suivi et les retombées du jeu, l’étude de rentabilité des opérations et le budget qu’il génère. Toutes ces caractéristiques permettent de devenir rigoureux, à l’écoute, créatif, curieux et persévérant. Il est évidemment obligatoire d’avoir fait un BAC économique voir une école de jeu vidéo pour y être intégré. Un profil junior peut débuter à 25 000 € par an et peut facilement atteindre les 50 000€.
Les métiers englobant les jeux vidéo sont pour la plupart accessibles à tous types de personne avec quand même un certain niveau de connaissance mais permet de réaliser une activité divertissante sur un domaine intéressant et qui ne risque pas de disparaitre d’ici là.
Alors à vous de jouer, apprenez bien, amusez-vous bien et à la prochaine fois !
Maxence Jahan, 2nde1