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  • Photo du rédacteurMaxence Jahan

À vos manettes - La marque à la pomme domine !

Journal nº8 - 2/07/2021


C’est depuis lundi 3 mai qu’un procès a été ouvert entre la marque internationale Apple et le développeur Epic Game. Ce procès était attendu depuis le mois d’avril, mais est enfin arrivé pour la plus grande joie d’Epic Games.

Fortnite, jeu mondialement connu par sa simplicité et son accès sur toutes les plateformes de jeux vidéo, a dénoncé le pouvoir qu’avait l’Apple store sur les bénéfices financiers du jeu. D’après l’équipe du jeu, Apple prenait 30% des transactions effectuées depuis le jeu Fortnite sur la plateforme IOS. Puis une fois que le développeur recevait son gain, le montant perdait de sa valeur. Epic Game a entrepris un bon de géant en remettant en cause l’impact de la commission d’Apple qui avait un impact négatif sur les bénéfices du jeu. Dès lors que le procès fut accepté, plusieurs grandes entreprises suivirent l’éditeur de jeu comme Microsoft dont certains jeux subissent également cette commission.

Par la suite Apple a décidé de bloquer l’incontournable jeu sur sa plateforme et a forcé par conséquence Epic de retirer leur plainte, sans succès. Le groupe Epic a alors déposé une plainte d’abus de position dominante. Lors d’une interview Tim Cook, le CEO d’Apple, a souligné le fait que l’entreprise générait plus de 500 milliards de dollars avec les jeux du développeur Epic Game et qu’il n’en recevait pourtant qu’une lichette.

Malheureusement, la réponse du tribunal n’a toujours pas été rendue et ne devrait tarder. En effet, le procès dirigé par la juge Yvonne Gonzalez Rogers pendant trois semaines à Oakland devrait arriver à son terme dans quelques jours. Enfin, les deux sociétés se sont mises d’accord pour un procès sans jury. Les deux patrons des sociétés Tim Sweeney et Tim Cook devraient alors témoigner en personne lors du jour donné.


Ce procès aura sans doute un grand impact sur le monde technologique et celui du jeu vidéo tout en faisant avancer le système juridique et économique de ce monde complexe.

Maxence Jahan, 2nde 1

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