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  • Photo du rédacteurMaria Clara Fontes

Attention au greenwashing !

Journal nº8 - 2/07/2021


Au long des décennies, l’environnement devient un facteur qui joue sur notre consommation. En effet, les gens ont commencé à avoir une plus grande préoccupation par rapport à l’écologie et tendent à aller sur la voie des écoproduits, produits bio et labellisés, etc.


Un dilemme s’est alors formé pour certaines entreprises qui ne souhaitent pas avoir une mauvaise réputation (entraînant la diminution des ventes) mais qui ne reconsidèrent pas faire le moindre effort pour s’engager à la diminution de son impact écologique. Une alternative alors fut créée : Le greenwashing.


Ce terme est apparu en 1980 aux États-Unis par des ONGs soucieuses de dénoncer certaines pratiques des grands groupes industriels. Son origine vient de la contraction des mots anglais green (vert) et whitewashing (blanchiment) ou brainwashing (lavage de cerveau).

De façon simple, il s’agit d’une technique marketing utilisée par des entreprises. Elle consiste à faire croire que leur impact écologique est beaucoup plus élevé de ce qu’il en est dans la réalité (minime, voire inexistant). C’est le principe d’une publicité mensongère et trompeuse qui permet aux entreprises de continuer à verdir artificiellement leur image sans devoir prendre de vraies mesures.


L’écoblanchiment (terme français) touche désormais de nombreuses entreprises et secteurs comme la mode, la cosmétique, les voitures, la politique et même le tourisme en raison de son profit économique qui se montre avantageux.


Malheureusement, le greenwashing porte préjudice aux institutions et entreprises réellement engagées au développement durable, mais aussi pour les personnes manipulées qui croient avoir pris une bonne décision.

Astuces pour reconnaître un greenwashing

1- Faire attention aux packagings verts

Le jeu des couleurs est souvent employé pour donner l’illusion d’un produit écoresponsable. Dans ce cas le vert est souvent utilisé, car il fait référence à la nature, l'environnement et l'écologie.

2- Prendre l’habitude de regarder la composition des produits

Parfois, même si cela semble être compliqué, il est très important de décortiquer la composition du produit. En cosmétique par exemple, une pratique courante est de mettre l'accent sur un actif naturel donnant l'illusion que le produit n'est pas composé d'autres ingrédients chimiques nocifs.


3- Prendre garde aux faux labels écologiques

Certaines marques créent des faux labels avec aucune valeur juridique se revendiquant respectueux de l'environnement. En plus, des petits logos verts (ex : une petite feuille) sont utilisés afin d’être confondu avec des labels officiels.

4- Lire !

Finalement, on peut démasquer le greenwashing en remarquant la forme de communication : l'utilisation du champ lexical de la nature, de l'innocence, de l'amour ("fait avec amour", "naturellement vôtre"), l’usage de termes vagues, le manque de transparence et d’informations ou alors une fausse exclusivité (alors que l’entreprise ne fait que respecter la loi).


Un possible détournement ?

Bien que l’écoblanchiment soit notamment combattu en France par l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) et l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), cela ne reste pas encore suffisant. Plus récemment en avril, l’Assemblée pour le projet de loi climat a interdit la publicité pour la commercialisation et la promotion des énergies fossiles, et durci les sanctions contre l’écoblanchiment.


En cas de pratique avérée de greenwashing, une amende pourra être portée à 80 % des dépenses engagées (contre 50 % aujourd’hui). Finalement, la diffusion de la sanction devient aussi systématique soit par la presse écrite ou soit par tout moyen de communication au public.

Maria Clara Fontes, 1ere2



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