Journal nº1 - 02/10/2020
Dans les temps de pandémie de la Covid-19 avec autant de mauvaises nouvelles, nos espoirs sont rétablis grâce aux avancées de la science. Toutes recherches sont à leurs puissances totales. Et bien dans cet article nous allons accompagner de près un projet scientifique sur les masques avec l’aide de Renata Simão.
Avec un master en physique ainsi qu’un doctorat en ingénierie, Renata Antoun Simão est spécialiste en macromolécules et professeur au département d’ingénierie métallurgique à UFRJ (Université Federal de Rio de Janeiro). Elle travaille comme chercheuse à la COPPE/UFRJ, département des masters, depuis 1991 et est désormais la coordinatrice du laboratoire d’ingénierie de superficies et de matériaux. Un parcours enviable!
Interview de Renata Simão:
Très aimée par ses étudiants, Renata a déjà mené avec succès plusieurs projets importants. Actuellement, ses efforts se concentrent sur le développement d’un masque bio capable de neutraliser l’action de la Covid-19 qui réduirait à peine 15% de la capacité respiratoire.
Cela peut paraître surprenant, mais c'est au cours d'une conversation des plus ordinaires entre collègues qu’il est apparu l'idée de faire un masque capable de neutraliser la Covid-19
Cette idée, grâce à l'appui de professionnels de différentes universités comme l’UFRJ ou la PUC (RJ) ainsi que le financement de l'INMETRO, important institut scientifique brésilien, s'est enrichie au cours de ses derniers mois, faisant place aujourd'hui aux premiers prototypes du masque. Ce dernier, biodégradable, plus résistant à l’eau qu’un masque normal et composé de plusieurs couches de protection permet à la fois d'intercepter et d’affaiblir le virus, le rendant inoffensif. Son but premier est de permettre aux différents professionnels de la santé de travailler en sécurité et avec plus de confort. En effet, ce masque devrait avoir un efficacité équivalente à celle des masques n95 , des masques efficaces mais pénibles à porter pendant de long lapses de temps comme le font souvent les médecins et infirmiers au front.
Le projet, toujours en cours, est en phase de tests. Mais selon Renata, il ne manque plus qu’un ou deux mois pour commencer le processus de production et distribution. À terme, ces masques pourraient être disponibles à la vente au grand public, et ce à un prix réduit, mais “cela aurait besoin de la coopération d’une entreprise pharmaceutique”, en clair, il faut encore du temps.
Maria Clara Fontes 2nde2, Lucas de Coster 1èreA et Jasmine Arnould 3eme1
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