Maria Clara Fontes & Jasmine Arnould
L'éditorial - huitième édition
Dernière mise à jour : 28 août 2021
Journal nº8 - 2/07/2021

Tout au long de leur parcours scolaire, notamment au lycée, les élèves ont un seul objectif : choisir un métier. Même si certains grandissent déterminés en ayant en tête un seul et unique métier, la majorité met plus de temps à trouver quelle est la bonne voie à suivre.
« Que voudrais-tu être plus tard ? »
L’impact de cette question, qui nous est souvent posée, est bien plus grand que ce que l’on imagine. Une question qui nous frappe depuis le plus jeune âge, qui nous fait rêver, ensuite pleurer, et puis questionner avant d’aller se coucher : que voudrais-je bien devenir ?

À chaque étape de la vie, nous nous intéressons à un éventail de choix complètement différents. Quand nous étions enfants, nous rêvions, nous nous imaginions un monde utopique dans lequel les métiers seraient exactement pareil à ceux dans les films. Alors que quand nous atteignons l’adolescence, nous regardons le monde sous un autre œil et nous nous tournons alors vers des carrières plus réalistes ; on passe d’astronaute, styliste ou détective à ingénieur, médecin, etc. Mais une chose est sûre : nous observons. Nous regardons autour de nous, nos parents, nos proches, nous sommes toujours à la quête de quelque chose qui pourrait nous plaire, mais nous ne la trouvons pas forcément. Mais le choix arrive!! À 17/18 ans et même avant, nous devons choisir notre futur. Nous sommes à peine rentrés dans la vie, nous n’avons pas eu le temps de tout essayé, d’explorer assez, et pourtant nous devons choisir notre université. Et si je passais à côté de quelque chose ?

Plus récemment, le nouveau bac nous mène en fin de seconde vers la voie du choix des spécialités, ces dernières auront un grand coefficient dans les notes du bac et des conséquences sur nos orientations (par exemple pour être médecin il faut prendre des spécialités scientifiques).
Point de vue de Maria Clara : cela fut un processus difficile et plein de découvertes. N'étant pas sûre de ce que je voulais poursuivre, il a fallu faire des recherches, de longues conversations avec les parents, poser des questions aux professeurs et même faire une visioconférence zoom d'orientation ! Un long processus qui a fini par rassembler mes centres d'intérêt avec les spécialités histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP) et Langues Littérature et Cultures Étrangères (LLCE).

Point de vue de Jasmine : personnellement je fais partie des élèves qui sont complètement perdus. Je suis très instable sur mes envies de métiers, je m’intéresse à plusieurs choses ; si je le pouvais je serais médecin, avocate, économiste, historienne, scientifique et manager à la fois ! Étant donné que je suis en seconde, je vais bientôt choisir mes spécialités. Quelques professeurs nous en ont déjà parlé, je pense même déjà être sûre de mon choix. Pour l’instant, j’observe, j’essaye, je m’informe. Je lis les articles d'Alô Professor, car découvrir les parcours de nos professeurs m’inspire beaucoup. Je m’inquiète moins qu’avant, je me dis que je vais bien finir par trouver ce que je veux faire, et je laisse la vie m’amener où elle doit m’amener, en espérant profiter des opportunités qu’elle m’offrira.
Et lorsque nous arrivons à dénicher la profession qui nous plaît, une autre question s’impose alors à nous : est-ce vraiment la bonne carrière ? Est-elle vraiment faite pour moi ? Après tout, la vie est faite de choix et choisir c'est renoncer à toutes les possibilités qui auraient pu se produire, mais qui ne se sont pas produites. Nous avons besoin de courage pour faire ces choix, et nous devons être déterminés afin de profiter de leurs avantages et d’endurer les sacrifices.

Afin d’affiner nos goûts, découvrir ce que l’on aime, il est nécessaire de développer tout ce qui nous plait en dehors des cours. Que ça soit pratiquer un sport, rejoindre des clubs, lire, apprendre une nouvelle langue, faire des expériences scientifiques.... tout cela vous mènera à une idée plus précise de ce qui est fait pour soi. Se connaître soi-même c’est déjà se donner un maximum d’atouts et peut-être est-ce le meilleur chemin pour définir notre carrière professionnelle.
Dans notre cas, nous sommes penchées sur une nouvelle aventure qui est celle du Lièrmo. En créant ce journal de jeunes, nous avons dû faire face à plusieurs défis tels que gérer toute une équipe, d’organiser le travail de presse et d’assumer une grande responsabilité. Néanmoins, grâce à ce projet, nous avons pu découvrir plein de belles choses : le plaisir d'écrire, de lire, de s'intéresser à de nombreux sujets de différents domaines (sciences, politique, actualités du monde, écologie etc) et de développer nos moyens de communication et bien d’autres choses. Notamment par la rubrique « métiers » nous apprenons que de plus en plus, les choix restent vastes. Plusieurs domaines et métiers surgissent dans le monde. Il y a quarante ans, personne ne pourrait s'imaginer à travailler avec de la technologie et encore moins les réseaux sociaux ! Cette nouvelle génération se rassure de savoir que les chemins vont toujours s'ouvrir et qu’on pourra avoir des parcours de vie moins “classiques”.

Et pour en revenir au Lièrmo, qui rythme nos vies depuis bientôt un an, grâce à lui, nous avons pu ouvrir nos yeux, qui dès lors ne voyaient qu’un petit monde confiné, sur un grand monde complexe et surtout intéressant, dans lequel, malgré tout, nous avons envie de vivre nos vies et de donner de soi à travers une carrière que nous aurons bien pris la peine de découvrir.