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  • Alice Ducros

OS GRINGOS: De Rio à Athenes

Dernière mise à jour : 21 mars 2021

Journal nº4 - 02/03/2021


Je m’appelle Alice et je vis en Grèce depuis bientôt quatre ans. Après avoir vécu cinq ans à Rio et avoir étudié au Lycée Molière, je suis rentrée en Europe à la fin de mon année de CM1. En ce moment, j’étudie dans le Lycée franco-Hellénique à Athènes, et je suis en classe de troisième.

Étant le seul lycée français de Grèce, il y a environ 1800 élèves, qui sont souvent franco-grecs. Étant le seul lycée français de Grèce, il y a environ 1800 élèves, qui sont souvent franco-grecs. C’est un grand bâtiment pour tous les niveaux qui varient de la maternelle à la Terminale. Comme le portugais à Rio, le grec est la langue parlée dans les couloirs. Au début, j’étais un peu perdue mais petit à petit on commence à comprendre ! L’alphabet est différent et les prononciations aussi.

L’école ici est plus grande et a plus d’élèves que celle à Rio, ou du moins c’était mon impression en arrivant.

A Rio je ne vivais vraiment pas loin du lycée, donc je venais à pied tous les jours, mais le quartier où se situe l’école à Athènes a très peu de logements, et donc la plupart des élèves habitent loin. Moi, par exemple, j’ai cinquante minutes de bus tous les matins et tous les soirs, et je ne suis pas la seule.

Alice Ducros

Lors de ma transition entre le lycée Molière à Rio et le Lycée Franco Hellénique (LFH), j’ai remarqué que les deux établissements étaient très ancrés dans le pays local, c’est-à-dire que les plats à la cantine étaient à Rio très orientés vers le fameux arroz-feijão, alors qu’en Grèce c’est plutôt la moussaka ou les pitas.

Athènes est une très belle ville qui a une histoire fascinante. Autour des centres archéologiques tels que le Parthénon (sur l’Acropole) ou le temple d’Héphaïstos, une grande ville s’y étale. Ce sont principalement des vieux bâtiments qui ont en moyenne trois étages.

Très peu d’immeubles sont plus haut que cela, à cause des nombreux séismes qu’il y a tout au long de l’année. Dans le centre, tout est très touristique, avec des magasins de souvenirs, principalement ouverts pendant l’été.


Sur les îles connues, comme Santorin ou Mykonos, c’est la même chose. Tout est plus cher et moderne, comme dans les quartiers touristiques à Rio.


Cependant, dans le Péloponnèse (la région des montagnes au sud de la Grèce), ce n’est pas pareil. Les maisons sont souvent construites en pierre et tout est produit localement. Les locaux vivent souvent grâce à leur production d’huile d’olive ou de fromage de chèvre, qui sont ensuite vendues aux Athéniens. Dans certaines îles, comme Hydra, les voitures sont interdites et on peut se déplacer à vélo ou à dos d’âne, ce qui permet une circulation piétonne plus efficace. Le climat de la Grèce est méditerranéen, ce qui veut dire que les hivers sont plutôt doux et pluvieux, et les étés chauds et très secs. L’été arrive souvent très brusquement ; pendant des mois, certaines régions supportent des températures entre 35°C et 45 °C, ce qui, comparé au Brésil, peut ne pas paraître beaucoup, mais c’est une saison extrêmement sèche qui épuise des rivières et détruit plusieurs plantations.


La mer sur les côtes grecques est la mer méditerranée. Elle est généralement chaude et calme, sans marée. L’océan Atlantique, que l’on a au Brésil, est beaucoup plus agité que la mer en Grèce, ayant plus de vagues sur les côtes.

Donc si je dois faire une petite conclusion, je dirais que la Grèce et le Brésil ont finalement plus de points communs que le Brésil et la France. Ce sont des pays où il fait bon vivre, où le soleil est présent et où les habitants sont très accueillants, souriants et généreux !


Alice Ducros

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