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  • Eylül Kaptanoğlu Dikici et Baran Aksoy

Os Gringos: İstanbul'dan bir guguk kuşu

Journal n 10 - 02/11/2021


Ce mois-ci, nous avons contacté Baran Aksoy et Eylül Kaptanoğlu Dikici pour qu'ils nous écrivent depuis Istanbul. Ce sont les rédacteurs en chefs du Magazine: Crescendo!


- Bonjour, je m’appelle Baran Aksoy et je suis élève du Lycée Français Pierre Loti d’Istanbul, en Turquie. Je suis mi- turc, mi- français. Je suis délégué au Conseil de la Vie Lycéenne, et rédacteur en chef du journal scolaire, Crescendo.


- Je m’appelle Eylül Kaptanoğlu Dikici, je suis au Lycée Français Pierre Loti depuis la petite section, c’est un des deux lycées français en Turquie. Notre école est divisée en deux établissements, un de la maternelle à CE2 et le deuxième de CM1 jusqu’à la Tle ; les deux sont dans le même côté d’une ville qui s’étant sur deux continents

Pourriez-vous nous décrire la Turquie et votre quotidien ?


- Baran: La Turquie est un pays moderne avec un mélange captivant d'antiquité et de contemporain et d'Occident et d'Orient. Même la ville où j’habite s’étale sur deux continents, l’Europe et l’Asie. Témoin de nombreux empires et civilisations, la Turquie possède une quantité remarquable de sites archéologiques répartis dans tout le pays. Outre les grandes villes, la Turquie regorge également d'aventures naturelles, en particulier les eaux turquoise des côtes égéennes et méditerranéennes sont fascinantes. Par contre, la magnitude d’Istanbul peut être parfois gênante, par exemple le trajet entre ma maison et le lycée dure une heur et demi à cause des embouteillages.

- Eylül: La Turquie est un pays magnifique où l’on peut observer de différents paysages, cultures et vies quotidiennes. Personnellement, j’habite dans la ville la plus animée et active du pays, Istanbul. Ces caractéristiques de cette ville ont des aspects positifs et négatifs, par exemple la diversité et l’échange des cultures jouent des rôles majeurs dans notre vie mais l’embouteillage quand on sort de l’école à 17 heure est un cauchemar.



Vous y habitez depuis toujours ? Si non, une adaptation difficile ou au contraire, une bonne expérience depuis le début ?

- Baran: Je suis né à Istanbul et j’y habite depuis toujours. Je suis au Lycée Français depuis la Petite Section et je dirais que cela a été une très bonne expérience.


- Eylül: Je suis née à Istanbul et j’y habite depuis. Même si j’adore vivre à Istanbul, parfois je préfère partir dans des villes plus rurales surtout pendant les vacances afin d’être entourée par un environnement plus calme. La Turquie est un pays qui offre une très grande variété de milieu, tout le monde peut trouver un environnement qui leur convient.


Voulez-vous y rester vivre ? Ou comptez-vous aller pour vos études ?


- Baran: J’aime bien la Turquie mais je pense que c’est toujours bien de faire des changements dans la vie, il ne faut pas rester bloqué en un seul lieu pendant toute sa vie. Personnellement, je pense faire mes études au Royaume uni ou en France.

-Eylül: Je ne compte pas rester à Istanbul pour étudier mais pense revenir pour travailler après avoir fini mes études à l’étranger. Cependant je pense aussi garder l’option de poursuivre le début de mes études ici mais aller à l’étranger pour mes études supérieures.


Pourriez-vous nous définir le peuple turc en quelques mots ?

- Baran: Les Turcs sont, avant tout, connus pour leur hospitalité. En plus de leur famille, les Turcs sont très proches de leurs amis et ont un profond respect pour les amitiés. Par exemple, quand mes amis étrangers viennent en Turquie, ils sont en général très étonné par le fait que tout le monde leur parle comme s’ils se connaissaient depuis dix ans.

- Eylül : Définir le peuple turc en deux mots est simple pour moi, rigolo et impatient ; à chaque fois que tu observes ton alentour dans ce pays tu vas toujours trouver quelque chose ou quelqu’un qui va te faire rire et la raison derrière notre impatience est claire, on passe des heures et des heures dans l’embouteillage chaque jour !


Comment s’est passé la pandémie chez vous ? Et le vaccin, comment se met-il en place ?


- Barran: Alors, mon expérience de pandémie était probablement une des plus exceptionnelles. En Seconde, au début du mois de mars 2020, dans le cadre du programme ADN-AEFE, je suis parti en Espagne pour faire un échange. Par contre, on n’avait pas prévu la pandémie. La Turquie a fermé ses frontières, et moi je suis resté bloqué en Espagne pendant trois mois, jusqu’en mi-juin.

Ensuite, en Première, sauf les mois de novembre, mars, avril et mai, nous étions toujours en distanciel et c’est ainsi que nous nous sommes préparés pour le Bac. C’était, également, assez exceptionnelle d’apprendre sans aller réellement à l’école. Sinon, en ce moment, la situation sanitaire est sous contrôle et le taux de vaccination est plutôt bien, par exemple moi, j’ai eu mes deux doses de Pfizer-Biontech.

- Eylül: La pandémie était très difficile pour nous parce que on a changé de forme de confinement presque chaque mois, surtout les élèves ont eu du mal à s’adapter. On est très heureux de retourner à l’école après une période de confinement stricte. Le vaccin a pris du temps à être accessible pour chacun mais maintenant même les enfants de plus de 12 ans peuvent être vacciné mais malheureusement il reste encore un grand nombre de personnes qui ne sont pas vaccinées.

Quels sont vos passe-temps favoris ? Une ville agréable à vivre ?


- Baran: Durant mon temps libre, j’aime bien me retrouver avec mes amis dans des cafés. Istanbul étant une ville cosmopolite, c’est toujours très intéressant de marcher dans la ville et entendre des gens parler de différentes langues que je ne connais pas. J’habite dans le centre de la ville, ce qui rend encore plus intéressant les joggings que je fais presque tous les soirs. Je découvre toujours de nouvelles choses. Sinon, les week-ends, j’aime bien également, jouer au tennis.

- Eylül: Mes passe-temps favoris à Istanbul sont très variés, selon le choix qu’on fait, il y a des jours où on passe du temps dans des centres commerciaux, des semaines où un piquenique agréable près du Bosphore devient notre quotidien, des matins où on décide d’aller marcher dans une forêt, des soirées où on décide d’aller manger dans un restaurant avec une vue magnifique… Bref, à Istanbul, il y a toujours quelque chose à faire.



Trois lieux à visiter à Istanbul, deux plats typiques turques, et un loisir typiquement turc !

- Baran: Une question très difficile, c’est presque impossible de choisir, mais je vais essayer. D’abord, il y a la Sainte Sophie. C’est une basilique byzantine qui a été transformé en mosquée après la conquête de la ville en 1453. Elle est énorme et très impressionnante à voir. Puis, il y a le Grand Bazaar. Il s’agit du plus grand marché couvert du monde entier, il se compose de milliers de magasins où vous pouvez acheter de tout, des vêtements en soie aux bijoux en passant par le cuir et les tapis. Enfin, la Basilique Citerne. C'est la plus grande citerne souterraine d'Istanbul qui est considérée comme une merveille de l'ingénierie byzantine.


- Eylül: A Istanbul, les trois lieux que tout le monde doit visiter sont le palais de Topkapi, le grand bazar et la forêt de Belgrade. Deux plats typiques turques à essayer sont « lahmacun » et « mercimek köfte ». Dernièrement un loisir que je pense tout le monde qui vient ici doit essayer est la planche à voile notamment à Marmaris.

Et pour finir, quels sont les destinations qui vous font rêver ?


- Baran: Je pense que ce n’est pas très courant mais je dirais, sans avoir une raison particulière, le Groenland. A part ça, peut être le Japon ou la Corée du Sud.


- Eylül: J’adore voyager donc je pense que tous les lieux que j’ai visités me donne un souvenir qui me fait rêver mais il y a une petite ville vers le sud de la Turquie appelée Göcek. Enfin pour ceux passionnés par la mer, faire un séjour sur un bateau entre les ilots devient une expérience inoubliable.

CRESCENDO

Eylül et moi, nous sommes également le rédacteur en chef et la rédactrice en chef adjointe du journal scolaire, Crescendo, qui est lauréat du deuxième prix dans le concours Mediatiks du CLEMI parmi les établissements de l’AEFE. Crescendo est un vecteur d’expression des élèves. Le journal s’adresse d’abord et avant tout aux élèves de Pierre Loti, le public de prédilection. En effet, les sujets sont choisis en fonction des centres d’intérêts des lycéens. Néanmoins, Crescendo s’adresse aussi à l’ensemble de la communauté de Pierre Loti et au-delà. Ainsi, Crescendo propose une variété d’articles sur le modèle des news magazines, avec des rubriques récurrentes (International, sciences, société, culture, orientation, mode, horoscope) et un dossier à la une.

Nous vous invitons aussi à consulter le compte Instagram de notre magazine (@crescendo.mag)!

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