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La vérité sur les groupes de parole

La vérité sur les groupes de parole

Journal nº1 - 02/10/2020 Le groupe de parole est un espace d’expression et de réflexion, né d’une demande des élèves de 4ème de l’année dernière, avec l’intention de parler et s’exprimer en tant qu’adolescent. Le projet a intéressé les 3èmes (les secondes actuellement) qui sont les seuls lycéens à pouvoir y participer. Chaque groupe est compris entre 3 et 8 participants, qui se réunissent une fois par semaine. Pourquoi cela n’est pas discuté à l’école avec les professeurs ? Car le groupe aborde des sujets qui ne conviendraient pas en classe, pourtant le groupe de parole n’est pas un groupe de thérapie : c’est surtout un endroit pour échanger nos pensées, mais avec l'aide de la psychologue Ana Massa, nous débatons sur nos émotions communes. De plus, durant un moment chaotique comme celui-ci, où nous sommes loin de ceux qu’on aime, ces visioconférences nous permettent d’établir un lien fort. On ne peut pas généraliser l’opinion de tous, mais dans notre groupe ces rencontres nous sont toujours bienfaisantes et positives. Une heure (ou plus) de conversation car à chaque fois nos échanges sont gratifiants et nous nous sentons accueillis. Le groupe n'a apporté que de bonnes choses, mais un constat négatif pourrait être fait: tous les groupes sont formés par seulement des filles... Pourtant, garçons et filles sont les bienvenus ! Nous avons donc invité Ana Massa pour parler un peu plus sur sa carrière et son expérience avec les groupes de parole : "Je viens à la rencontre de cette demande en tant que psychologue et psychosociologue clinicienne, titulaire d’un doctorat en sociologie à l’Université Paris 7 Diderot et d’un doctorat en psychologie à l’Université Fédérale Fluminense. Depuis plusieurs années, j’accompagne des groupes d’adolescents, mais également d’adultes, dans différentes institutions en France et au Brésil, comme la Fundação Dom Cabral et Fiocruz. Mon rôle dans les groupes de parole est notamment celui de garant du cadre que nous construisons ensemble. Cela implique de veiller au respect de l’expression de chacun(e), à la reconnaissance de la singularité et de l’altérité, à la confidentialité, ce qui permet la circulation de la parole dans un rapport de confiance mutuelle. Il s’agit d’un lieu d’accueil de la parole des élèves. Le groupe de parole est un espace intermédiaire, dont l’objectif est de soutenir les mouvements de va-et-vient entre l’univers scolaire et l’expérience individuelle des élèves. L’expérience partagée dans le groupe enrichit tant la vie au lycée que les parcours des élèves. Pour moi, c’est un vrai plaisir d’être à l’écoute des différentes expériences, de découvrir les spécificités de chaque groupe, unique dans ce qu’il apporte, et d’accompagner les élèves dans leurs rôles d’acteurs dans l’institution scolaire." Clarisse Lagore 2nd2, Bluma Bielschowsky, 2nd

"Alô Profesor" - Monsieur Tilly

"Alô Profesor" - Monsieur Tilly

Journal nº1 - 10/02/2020 C’est avec un sentiment de grande fierté pour le travail entrepris par cette belle équipe d’élèves que j’inaugure cette colonne. J’évoquerai pour l’occasion le croisement entre mes deux professions : celle de professeur et celle de psychologue-psychanalyste. L’une comme l’autre se sont imposées à moi au cours du temps. Je n’ai pas le souvenir d’y avoir pensé comme des carrières possibles à l’époque où l’on nous demande au lycée de nous positionner sur notre orientation. Ma passion pour la littérature m’a d’abord conduit à envisager le métier d’enseignant. La psychanalyse est arrivée plus tard dans ma vie : elle m’a permis de revenir autrement sur les textes littéraires. Cela a été une sorte de révélation, qui ne m’a pas quittée. Mais c’est avant tout l’expérience humaine, au-delà de mon intérêt pour la recherche théorique et ses applications, qui me porte au quotidien. En ce sens, le regard de la psychanalyse me fait envisager sous un angle particulier le rôle de professeur. Il m’amène à penser l’école comme le cadre, selon l’expression de Freud, d’un «jeu de vie»: un espace où se joue bien plus que la transmission de connaissances, à une époque, celle de l’adolescence, où il est essentiel de pouvoir trouver les mots pour tenter de comprendre le surgissement de désirs nouveaux, de dire qui l’on est, et quelle place on occupe dans la société. La psychanalyse nous enseigne que cela ne peut se produire que dans le cadre de relations aux adultes à la fois souples et structurantes et que la nécessité d’apprendre ne peut être séparée d’un désir de savoir : sur soi, sur l’autre, sur le monde. L’étude du français nous fournit les outils pour le comprendre, le questionner, et l’exprimer. M.Tilly

Le problème inaperçu des déchets médicaux

Le problème inaperçu des déchets médicaux

Journal nº1 - 02/10/2020 Le coronavirus a rendu les déchets médicaux plus visibles que jamais en raison des masques traînant par terre ou qui pollue les rivières. Mais l'empreinte environnementale liée aux soins de santé peut aller beaucoup plus loin de ce qu’on imagine - et la réduire pourrait sauver des vies. Mais alors, comment résoudre ce problème?
Les déchets médicaux, c’est quoi ? Il s'agit de déchets d'activités médicales, notamment dans les structures hospitalières, tels que: les masques jetables, les dispositifs médicaux, les produits chimiques désinfectants, les emballages et contenants en plastique ainsi que les ustensiles. Tout cela potentiellement infectieux et porteur de bactéries ou de microbes.
Dans un témoignage de la BBC, la chirurgienne Claire Teves (originaire des Philippines) raconte son étonnement lorsqu'elle a atterri à Singapour pour six mois de formation. Dès son arrivée, elle a remarqué l'utilisation abondante de plastique à l'hôpital. Dans la salle d'opération, des dispositifs tels que des écarteurs en plastique - qui sont utilisés pour maintenir les coupures chirurgicales ouvertes - ont été utilisés une fois par patient, puis jetés à la fin de la procédure Contrairement à son hôpital aux Philippines, où le même appareil a été soigneusement stérilisé et réutilisé jusqu'à ce qu'il soit usé et irréparable. Sur le plan environnemental, un traitement des déchets médicaux mal géré ou mal réalisé peut conduire à une pollution de l'air et à une contamination de l'eau. Selon l’ONG Health Care Without Harm, si la santé était un pays ce serait le cinquième plus grand émetteur de gaz à effet de serre de la planète. En effet, leur incinération crée des émissions massives de fumée noire, de cendres volatiles, de gaz toxiques et d'odeurs. Par ailleurs, son actuel directeur de la politique climatique internationale Roschnik, parle des différentes formes que l'industrie pourrait prendre pour amnésier cette préoccupation. « Elle pourrait autant contribuer au nettoyage si elle réutilisait certains matériaux, et s’il y avait un effort concerté pour séparer les déchets plus efficacement, car les déchets doivent aller dans un flux de travail hautement infectieux ». En ce qui concerne le transport des déchets, il existe des risques élevés d’élimination illégale ou inappropriée par le personnel de transport ainsi que des accidents. Malgré leur préoccupation avec l'environnement, le patient vient en premier. Aborder le sujet de l'impact environnemental causé par des soins de santé en passant par les plastiques peut vite tourner en débat chargé. Après tout, quand il s'agit de sauver des vies, le patient devant un médecin est toujours la première préoccupation. « Il est très bon en théorie de parler de santé et de son empreinte environnementale, ce qui n’est pas négligeable », déclare le cardiologue Ryan Ko. « Mais c’est tout autre chose lorsque vous êtes en première ligne des soins médicaux. En tant que médecins, nous devons faire des besoins et des exigences immédiats des patients une priorité, et cela doit venir en premier ». On élargit et complique encore plus le problème quand les principaux acteurs pour ce changement pensent qu’il s’agit d’un choix. « C’est difficile de penser à la durabilité lorsque nous devons mettre cela en balance avec la sécurité d’un patient », déclare Ko. Ensuite, il y a la question du coût. Les produits jetables à usage unique sont perçus comme étant moins chers au départ que les fournitures qui doivent être entretenues avec soin pour éviter les infections et l’usure précoce. Mais à plus long terme, le remplacement constant des matériaux coûte cher. Les neurochirurgiens d’un hôpital canadien, par exemple, ont réduit leurs coûts de 570 000 $ en réduisant l’utilisation de produits jetables à 30%. Les bons exemples... Heureusement il y a toujours des bons exemples à suivre ! Le Centre Médical de Boston, par exemple, utilise l'énergie solaire pour répondre à ses besoins énergétiques en achetant son électricité à des fermes solaires, économisant ainsi 25 millions de dollars. La Cleveland Clinic, qui a investi dans 15 bâtiments éco énergétiques certifiés au niveau international, a vu sa consommation d'énergie diminuer de 19%, ce qui se traduit par des économies de 50 millions de dollars. Les mesures d’efficacité énergétique ont également réduit la consommation au centre départemental de santé à l’université de McGill, ce qui a permis d’économiser jusqu'à 2 millions de dollars canadiens par an, et le programme de recyclage des déchets électroniques de l’hôpital a traité 52 tonnes d’appareils électroniques en une décennie. Pour conclure, les déchets médicaux sont un sujet compliqué à aborder avec divers avis et points de vue. Mais la santé du patient reste la priorité. C’est pour cela qu’il faut prendre exemple sur les hôpitaux écologiques qui sont prêts à changer leur fonctionnement pour leur patient et pour la planète ! Marjane Dreux, 3ème2 et Maria Clara Fontes, 2nd2.

Conscience sociale - Favela Orgânica

Conscience sociale - Favela Orgânica

Journal nº1 - 02/10/2020 Favela Orgânica est une initiative qui a débuté en septembre 2011 dans les bidonvilles de Babilônia et Chapéu Mangueira (situés dans la zone sud de Rio de Janeiro) avec à peine R$140 d'apport de la fondatrice Regina Tchelly, originaire de l’état de Paraiba. Il s’agit d’un centre d’activités tourné vers la réutilisation des aliments "recyclables". Dans leurs cours, les participants du projet social apprennent à transformer les graines, racines, pelures et feuilles pour faire des aliments organiques comme le pain, la confitures et les apéritifs. Leurs objectifs sont d’apporter une prise de conscience de chaque étape du cycle alimentaire (achat de la nourriture, leur préparation ainsi que leur recyclage) au sein des habitants des bidonvilles. Cela modifierait la relation entre les personnes et leur alimentation afin d’éviter le gaspillage, contribuer au soin de notre environnement et montrer qu’il est possible d'enrayer la faim. Grâce à l’évolution et à la croissance du projet, des petits potagers sont apparus chez les habitants de Babilônia et Regina a eu l’opportunité de faire des discours dans tout le Brésil et en Europe! Plus récemment, ils ont mis en place un programme de sensibilisation pour une démocratisation de la gastronomie "en conscience". Le projet laisse son empreinte avec des recettes peintes sur les murs où habituellement on laissait des déchets. Maria Clara Fontes, 2nd2

Le clin d'oeil du CCC

Le clin d'oeil du CCC

Du Centre de Documentation et d’Information au Centre de Connaissances et de Culture. En bref, Du CDI au CCC. Les évolutions technologiques de ces dernières décennies bouleversent les conditions d’accès à l’information et aux connaissances. Les caractéristiques de la société numérique conduisent à de nouveaux besoins de formation. Le centre de connaissances et de culture s’appuie à la fois sur l’imprimé et le numérique, dans une approche où la maîtrise de la langue et la culture de l’information sont des bases indispensables aux autres apprentissages. L’école doit s’approprier les possibilités ouvertes par les nouvelles technologies tout en les inscrivant dans une trajectoire historique qui fasse saisir à chacun l’importance de l’écrit comme pivot de culture et de vie collective. Créés il y plus d’un demi-siècle, les CDI ont été le fer de lance d’une rénovation pédagogique qui visait à répondre à la massification de l’enseignement ; en fréquentant le CDI, chaque élève pouvait compléter sa culture, prendre une respiration… Aujourd’hui, au moment où le système éducatif doit conduire chaque élève à la réussite et où la personnalisation des parcours apparaît comme la clé de la réussite individuelle et globale, le CDI apparaît à nouveau comme un lieu d’innovation. S’inspirant des Learning centres anglais ou des « carrefours d’apprentissage » canadiens, l’expérimentation de « centres de connaissances et de culture » permet d’offrir une gamme de services étendus pour se rencontrer en petits groupes pour un travail précis ou échanger librement, rechercher des informations sur tout support, pas seulement numérique, préparer une intervention devant sa classe ou un groupe d’élèves ou plus largement sur un média, réfléchir, lire, se cultiver, se détendre… C’est donc se former et apprendre de manière autonome, en bénéficiant à des moments précis de conseils, d’aide méthodologique ou disciplinaire. Associer étroitement dans un travail d’équipe de transmission des connaissances, de formation civique et d'insertion sociale et professionnelle Développer une politique éducative, riche culturellement, permettant à chacun de s’approprier les valeurs républicaines et démocratiques, de participer au débat citoyen comme à la vie de sa future entreprise, de se sentir membre même à distance de l’établissement. »
Cette transformation du CDI vers le CCC a été amorcée en Février 2019. Une des composantes du CCC est également de construire un parcours de formation en vue d’une insertion professionnelle.

A cet égard, nous vous informons que la 4eme édition du Forum des métiers aura lieu le samedi 24 octobre prochain de 9h à 13h pour les élèves de 3eme, seconde, première et terminale. Le programme détaillé des interventions vous sera communiqué au retour des vacances d’octobre mais sachez d’ores et déjà que de grandes thématiques seront abordées: La promotion de l’égalité de genre pour les formations Scientifiques, Technologiques, d’ingénierie et de Mathématiques- La Responsabilité Sociétale des Entreprises- la transition énergétique- La ville de demain- la formation à l’international- le modèle des startups, etc. J’en profite pour remercier notre Proviseur M IRRMANN ainsi que nos partenaires, Chambre de Commerce et d’Industrie France-Brésil, Le service de Coopération Linguistique et Educatif du Consulat Général de Rio de Janeiro, MoxDigital et les nombreux parents qui ont répondu à notre appel : Le Forum des métiers 2020/Nos enfants ont besoin de nous ! M. Davanture

Le vaccin de la COVID-19, où en sommes nous ?

Le vaccin de la COVID-19, où en sommes nous ?

Journal nº1 - 02/10/2020 L’année 2020 restera marquée dans tous les esprits comme une année bouleversante. Tous ne font qu’attendre impatiemment sa fin. Pas de l’année en soi, mais surtout de la pandémie qui s’y est rajoutée. Pourtant, une seule issue semble être possible pour une tentative de « retour à la normale » : un vaccin. Comme c’est un virus très contagieux, il est important qu’une grande partie de la population soit immunisée pour arrêter sa circulation. Certains experts parlent même de 60% de la population. Mais, combien de temps devrons-nous attendre jusqu’à la fabrication d’un vaccin et son homologation? Des chercheurs du monde entier travaillent jour et nuit dans le seul objectif de sortir ce dernier le plus rapidement possible. Seulement, entre toutes les nouvelles qui sont publiées chaque jour, on s’y perd facilement. Voici donc un résumé d’où nous en sommes. Dans un premier temps, il est important de se rappeler qu’il ne faut pas seulement regarder la vitesse à laquelle est fait le vaccin, mais surtout, sa sécurité et son efficacité. Il est devenu clair et limpide que l’immunisation de la population est la seule sortie de cette pandémie. Mais, ce n’est pas pour autant qu’il faille sauter sur le premier vaccin venu. Les résultats cliniques sont encourageants mais cela ne signifie pas forcément que les vaccins sont sûrs à 100%, ce qui explique pourquoi la plupart d'entre eux se trouve en différentes phases de test. Généralement, il faut une dizaine d’années entre le moment où on commence à travailler sur le vaccin et le moment de sa distribution. Dans le cadre de l’urgence sanitaire, les chercheurs ont tenté de raccourcir le plus possible ce délai. Grâce aux études menées les années précédentes lors des épidémies du MERS et du SARS-CoV-1 en Asie, les chercheurs ont pu identifier très vite le virus et un composant qui pourrait entraîner une réponse protectrice, la protéine Spike. Ainsi, une durée de 18 mois a été définie pour la création de ce vaccin. Celui-ci met du temps à être produit car il faut s’assurer qu’il ne pose aucun problème, sachant que cela ne peut être vérifié que par des essais cliniques; une étape incontournable. Alors, où en sommes-nous avec ce vaccin ? Entre les 150 vaccins candidats développés, vingt-trois sont en phase clinique, c’est-à-dire testés sur l’humain. Voici les cinq les plus avancés, en phase 3, la dernière avant une comercialisation : Moderna Therapeutics: Le 27 juillet, la compagnie américaine annonce son entrée en phase 3, où elle testera l’efficacité de son vaccin sur 30 000 personnes aux États-Unis. Cette phase sera suivie pendant deux ans pour vérifier si le vaccin génère effectivement une protection contre le virus. L’étude doit donc durer jusqu’au 27 octobre 2022, mais, Moderna espère une mise sur le marché vers fin 2020. Sinovac: C’est une compagnie biopharmaceutique chinoise qui travaille en collaboration avec l’Instituto Butantan, centre de recherches biomédicales brésilien. Le 3 juillet, le Brésil annonce que leur vaccin sera testé sur plus de 9 000 professionnels de la santé. De même pour l’Indonésie qui déclare, le 11 août, avoir commencé à le tester sur 1 600 volontaires.
Université d’Oxford : Elle travaille en collaboration avec la compagnie biopharmaceutique AstraZeneca. Leur vaccin est suivi de près car il a généré une forte production d’anticorps et peut être fabriqué facilement à grande échelle. Sa phase 3 recrute 50 000 volontaires au Brésil, au Royaume Uni, États-Unis et en Afrique du Sud. Pourtant, le 8 septembre, le laboratoire a dû faire une pause dans les essais à cause d’un participant qui eut une mauvaise réaction face au vaccin. On ne sait pas encore si ce n’est qu’une coïncidence ou si c’est effectivement le vaccin qui a causé cette réaction. Selon l’Autorité de réglementation sanitaire des médicaments (MHRA), qui est chargée de vérifier et de contrôler le déroulement des essais, le vaccin ne présente pas de danger et peut reprendre ses essais au Royaume-Uni. Depuis, les essais ont repris. Pfizer : C’est une des plus grandes compagnies pharmaceutiques du monde et elle travaille en collaboration avec la compagnie allemande BioNTech. Le 27 juillet, elles annoncent faire un essai clinique qui mélange les phases 2 et 3 et mobilisent des populations différentes dans des régions de forte concentration de l’épidémie. De ce fait, elles examinent 30 000 personnes venant de 39 états des États-Unis, du Brésil, de l’Argentine et de l’Allemagne. Elles espèrent d’ailleurs pouvoir élargir leurs essais à 44 000 personnes. Ainsi, le monde entier a les yeux rivés sur ces compagnies qui travaillent sur l’un des plus grands enjeux du XXIème siècle. Elles font l’objet d’une forte compétition entre les gouvernements du monde entier pour réserver le plus de doses de vaccin possible. Des millions de dollars y sont investis. Un pari risqué mais où se joue la vie de millions de personnes. Une porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, a déclaré : « Les vaccinations à grande échelle contre la Covid-19 ne devraient pas commencer avant le milieu de l’an prochain ». L’OMS se veut très vigilante sur le sujet et avertit qu’on ne peut pas lancer une production mondiale s’il n’y a pas de données suffisantes sur l’efficacité et la sécurité du vaccin. Elle fait appel à notre vigilance et respect des gestes barrières en attendant ce vaccin providentiel. Au cas où vous voudriez approfondir le sujet, jetez un coup d’œil au débat sur la chaîne 28 minutes d’Arte qui reçoit Christian Bréchot, virologue et président du Global Virus Network, Nathalie Ernoult, codirectrice de l’Observatoire de la santé mondiale et Nathalie Coutinet, économiste de la santé à l’Université Sorbonne Paris Nord. Vous le trouverez sur Youtube sous le nom de : « Vaccin contre la Covid-19 : sommes-nous près du but ? - 28 Minutes – ARTE » . https://youtu.be/mvjm4y2ATug Julia Marques, 1ereA

Le Liban, l'allégorie de la force

Le Liban, l'allégorie de la force

Journal nº1 - 02/10/2020 Le Liban est un État du Proche-Orient, de capitale Beyrouth qui possède une culture très riche: les premières traces de peuplement du Liban remontent à entre 7 000 et 5 000 années avant J.C. Cela explique pourquoi le village de Byblos est considéré comme ‘’le plus vieux village au monde’’. Beyrouth connait ainsi une histoire très opulente et intéressante marqué par des traces des époques Néolithiques et Chalcolithique, ainsi que l'influence des phéniciens (peuple antique originaire des cités de Phénicie, Liban actuel), est la clef du patrimoine historique et culturel du Liban. Comme peu de gens le savent, le Liban est un pays dont les paysages sont admirables: Anjar (ancienne ville omeyyade), le centre touristique de Jbeil (Byblos), Beaufort (ancien château des croisés), Beyrouth (5 colonnes romaines, les thermes romains et les bains publics, les mosaïques byzantines), les jolies cèdres du Liban, très symboliques, Tripoli (grande influence religieuse musulmane) c’est idéal pour connaître un peu plus les religions et traditions de chaque une… C’est donc, la justification du nom attribué au Liban ‘’la Suisse du Moyen-Orient’’ qui connaît une forte immigration et des influences étrangères, surtout françaises. La crise économique Depuis mars de cette année, la plupart des prix ont presque triplé, tandis que la valeur de la monnaie du pays a chuté de 80%. Le pays fait face à une inflation supérieure à 52% par mois, ce qui caractérise l'hyperinflation. Les prix des produits alimentaires à Beyrouth ont grimpé en flèche dans le pays avec la dévaluation. Les gens regardent leur pouvoir d'achat s'évaporer. La dette publique correspondant à 170% du PIB, soit la troisième plus élevée au monde, et le manque de réserves en dollars contribuent à expliquer la baisse. Le pays exporte peu et importe beaucoup. L'économie des 30 dernières années est basée sur les services, le tourisme et les investissements étrangers, ce qui la rend fortement dépendante de l'environnement politique. L'explosion Le 4 août 2020 sera marqué à jamais dans l'histoire du Liban: une gigantesque explosion s'est produite à Beyrouth pendant un mardi après-midi censé être ordinaire. Selon les autorités locales, l'explosion a commencé dans un entrepôt contenant des explosifs saisis il y a six ans par le gouvernement. Générant une perte estimée à 15 milliards de dollars. Le Premier ministre libanais Hassan Diab a promis que les responsables de l'explosion en paieraient le prix. Comment fonctionne la politique libanaise? Le Liban est une république démocratique parlementaire. La politique du Liban est confessionnaliste, cela veut dire que tout le système politique tourne autour de la division du parlement en plusieurs branches religieuses : sur les 128 députés, la moitié est chrétienne de différentes dénominations et l’autre moitié est composée par des musulmans (sunnites et chiites). Cela permet d’équilibrer et stabiliser les problèmes entre religions. Cependant, des déséquilibres sont la cause de plusieurs critiques envers le système confessionnaliste: des accusations de la part des musulmans envers les chrétiens à cause d’une question de répartition de richesses et stratégies politiques. D’autre part en 1970, le taux de natalité des musulmans est plus élevé que celui des chrétiens, cela privilège la confession musulmane. En conséquence, en 1975, le Liban connaît une guerre civile causée surtout par des interventions étrangères. La société libanaise s'est construite sur une diversité de religions, d'idéologies et des mémoires qui ne laissent pas oublier les tristesses vécues au passé. Ce n’est pas facile, mais la force du peuple libanais a surpassé toutes ses faiblesses. Cependant, le Liban traverse actuellement l'un des pires moments de son histoire depuis la guerre civile qui a duré de 1975 à 1990, compte tenu de deux facteurs extrêmement inquiétants qui se produisent simultanément: une économie effondrée et l'explosion dans la région portuaire de Beyrouth. Ces pénuries ont donc été aggravées par la pandémie du Covid-19. Un interview avec le Consul du Liban à Rio de Janeiro, Alejandro Bitar: Selon vous, quels changements le Liban devrait-il choisir pour connaître un développement économique stable? "Selon le consul, le Liban doit transformer son système économique, d'une économie basée sur le service, les banques et le tourisme a une économie supporté par deux pôles: l’industrie et l’agriculture ouvrant ainsi devant les libanais le chemin envers un développement économique et social." Comment vous sentez-vous après avoir revu le Liban en ruines? " La destruction presque chaque dix ans du Liban est la conséquence du système politique confessionnel qui au lieu de s’occuper de l'intérêt général du pays transforme l'intérêt de chaque confession en un intérêt primordial sans prendre en compte l'intérêt de toute la société. Je crois que le futur de n’importe quel pays dépend de la volonté de ses citoyens, et le Liban n’est pas une exception. Une croyance comme celle-là doit s’enraciner au Liban, afin que la nouvelle génération puisse engendrer le changement tant espéré." Selon vous, quels seraient les changements que le Liban devrait choisir pour s'améliorer politiquement? "On peut résumer les problèmes qui paralysent le Liban en deux problèmes principaux: politiques et économiques. Selon la constitution libanaise de 1943, le système politique du Liban est parlementaire, c’est-à-dire que le peuple détermine par les élections directes les députés qui forment le parlement ouvrant ainsi le chemin constitutionnel vers la formation du pouvoir gouvernemental. Parallèlement à cette démarche démocratique, les deux grandes confessions religieuses, les maronites (chrétiens) et les sunnites (musulmans) ont accordé un pacte national connu comme le pacte de 1943, selon lequel le pouvoir politique doit se diviser proportionnellement entre les différentes confessions religieuses. La conséquence du pacte s’est manifestée durant les cents dernières années de la vie du Liban, en guerres presque permanentes, provoquant ainsi un grand obstacle à la progression de la société. Ainsi, on peut dire que le malheur du Liban se trouve dans la politique confessionnelle, et son bonheur dans la séparation de la religion et de l’état, une séparation désirée par la majorité de la population (surtout par la nouvelle génération). Après les guerres et conflits entre différentes confessions dont le but est d’obtenir plus de pouvoir, une transformation radicale de la société est devenue une question très importante et urgente dans laquelle les relations entre l’état et ses citoyens se définit selon les règles de la démocratie au - delà de l’intervention de la religion.

Belén Bitar 2nd1 et Laura Marinho 2nd3

Nos vies après le confinement : notre nouveau normal

Nos vies après le confinement : notre nouveau normal

Journal nº1 - 02/10/2020 Certains enfermés à la maison pour les plus privilégiés et d’autres obligés de retourner dans les rues pour travailler par obligation. La plupart d’entre nous ne savent peut-être pas à quoi nos vies ressembleront... Les petits commerces survivront-ils ? Ceux qui doivent forcément sortir pour travailler changeront leur façon de se déplacer ? Et ceux qui peuvent travailler de la maison préfèreront rester sur Zoom même après la pandémie ? Le déconfinement se fait petit à petit selon les possibilités de chacun... La vie urbaine et les villes sont des lieux divertissants et accueillants à la variété de loisirs infinie. Et si la peur de la maladie devenait une norme ? Les villes adopteraient un aspect dystopique et fade. Mais les villes peuvent aussi décider de s’adapter et qui sait, pourraient- elles voir naître un nouvel avenir rayonnant ! Pour nous aider à voir la vie urbaine après la pandémie, Foreign Policy a demandé à 12 volontaires du monde entier d'évaluer leurs prédictions. Les avis ont été très similaires : les villes survivront, les commerces vont s’adapter, les gens auront surement peur de la densité et se tourneront vers la vie rurale et les campagnes. Les jeunes ambitieux continueront de se ruer vers des opportunités et les artistes vont finir par être tirés par la baisse des loyers dû au virus. La crise peut fournir une brève trêve à nos villes accélérées et hyperactives pour se redynamiser petit à petit. L’urbanisation a toujours été une force plus importante qu’une maladie même infectieuse. Edward Glaeser, professeur d'économie à l'Université Harvard lève une nouvelle hypothèse : le plaisir de se poser dans un café, sourire au serveur et regarder les gens passer et croiser une connaissance dans la rue deviendra-t-il une peur ? Si la pandémie devient une norme, alors les interactions humaines créeront plus de peur que de joie et les emplois dans les services urbains disparaîtront. De nouveaux métiers seront créés, des métiers « plus sûrs » et les robots commenceront peu à peu à prendre de l’ampleur dans nos vies. La vie changera et tout évoluera. Des métiers vont disparaître, d’autres vont revivre et le monde et les villes trouveront un nouveau moyen de vivre avec le virus car il faut commencer à vivre avec. Marjane Dreux, 3eme2

Projet de Renata Simão - les masques hydrophobes

Projet de Renata Simão - les masques hydrophobes

Journal nº1 - 02/10/2020 Dans les temps de pandémie de la Covid-19 avec autant de mauvaises nouvelles, nos espoirs sont rétablis grâce aux avancées de la science. Toutes recherches sont à leurs puissances totales. Et bien dans cet article nous allons accompagner de près un projet scientifique sur les masques avec l’aide de Renata Simão. Avec un master en physique ainsi qu’un doctorat en ingénierie, Renata Antoun Simão est spécialiste en macromolécules et professeur au département d’ingénierie métallurgique à UFRJ (Université Federal de Rio de Janeiro). Elle travaille comme chercheuse à la COPPE/UFRJ, département des masters, depuis 1991 et est désormais la coordinatrice du laboratoire d’ingénierie de superficies et de matériaux. Un parcours enviable! Interview de Renata Simão: Très aimée par ses étudiants, Renata a déjà mené avec succès plusieurs projets importants. Actuellement, ses efforts se concentrent sur le développement d’un masque bio capable de neutraliser l’action de la Covid-19 qui réduirait à peine 15% de la capacité respiratoire. Cela peut paraître surprenant, mais c'est au cours d'une conversation des plus ordinaires entre collègues qu’il est apparu l'idée de faire un masque capable de neutraliser la Covid-19 Cette idée, grâce à l'appui de professionnels de différentes universités comme l’UFRJ ou la PUC (RJ) ainsi que le financement de l'INMETRO, important institut scientifique brésilien, s'est enrichie au cours de ses derniers mois, faisant place aujourd'hui aux premiers prototypes du masque. Ce dernier, biodégradable, plus résistant à l’eau qu’un masque normal et composé de plusieurs couches de protection permet à la fois d'intercepter et d’affaiblir le virus, le rendant inoffensif. Son but premier est de permettre aux différents professionnels de la santé de travailler en sécurité et avec plus de confort. En effet, ce masque devrait avoir un efficacité équivalente à celle des masques n95 , des masques efficaces mais pénibles à porter pendant de long lapses de temps comme le font souvent les médecins et infirmiers au front. Le projet, toujours en cours, est en phase de tests. Mais selon Renata, il ne manque plus qu’un ou deux mois pour commencer le processus de production et distribution. À terme, ces masques pourraient être disponibles à la vente au grand public, et ce à un prix réduit, mais “cela aurait besoin de la coopération d’une entreprise pharmaceutique”, en clair, il faut encore du temps. Maria Clara Fontes 2nde2, Lucas de Coster 1èreA et Jasmine Arnould 3eme1

Métier: Détective privé, c'est quoi?

Métier: Détective privé, c'est quoi?

Journal nº1 - 02/10/2020 Et si vous décidiez d'avoir une sorte de double vie où vous aidiez les gens à trouver des réponses à leurs questions dans la plus grande discrétion?
C’est le rôle d’un détective privé, quelqu’un qui recueille des informations et produit des preuves pour ses clients. Il peut effectuer tous types de missions telles que la recherche de personnes disparues, savoir si l'autre compagnon du client les trompe, prouver les cas de violence domestique, découverte d'un détournement de biens lors du divorce de son client. Et aussi vérifier si quelqu'un ne mène pas une double vie, par exemple savoir si l'adolescent de votre client qui rentre tard à la maison traîne dans un environnement malsain. Bref, un détective privé peut partir à la recherche de tout et n'importe quoi pour son client qui peut le contacter via Internet. Et bien sûr, il n'y a pas de type spécifique de personnes qui contacte un détective: absolument n'importe qui peut avoir besoin de lui. Mais pour être un enquêteur privé, vous devez fréquenter l'université et obtenir un diplôme (criminologie, droit ou justice pénale), avoir un casier judiciaire complètement vierge et être une personne discrète qui ressemble à tout sauf à Sherlock Holmes. Vous devez inspirer confiance, avoir le contact facile et être ingénieux. Mais surtout, il faut être patient: un détective peut passer des journées entières à se cacher dans un camion ou une voiture pour rester caché et prendre des photos. Pour réussir sa mission, il lui faut toute une liste de matériel: un appareil photo, une paire de jumelles, un micro-cravate, des vêtements de rechange s'il décide de faire une filature. Il a également besoin d'une radio, d'un téléphone, d'un ordinateur, d'un microphone ordinaire, d'un appareil vidéo et d'une variété de petits gadgets.
Aujourd’hui, les détectives inspirent un respect particulier et même la police coopère avec eux. Étant donné que la police est tellement débordée, les personnes qui ont besoin de services se tournent plus souvent vers un détective privé que vers un policier. Leur métier est fascinant et complexe et doit toujours être gardé secret, c'est sûrement pour cela qu'il était le rêve de nombreux enfants! Marjane Dreux, 3ème 2

Os gringos: Uruguay et France, quelles différences?

Os gringos: Uruguay et France, quelles différences?

Journal nº1 - 02/10/2020 L’Uruguay est un pays du Cône Sud de l’Amérique du Sud, situé au sud du Brésil et à l’est-nord-est de l’Argentine. Un des plus petits pays en Amérique Latine, cela lui donne un air de tranquillité et de calme. Cependant, pour comparer deux pays il faut vivre au jour le jour. Il s’agit de connaître les gens, la langue, la culture et les habitudes qui se distinguent entre chaque pays. Ce qui diffère du tourisme qui se base sur les impressions d’une vision globale.
Nous avons contacté deux élèves Français qui étudient au Lycée Français Jules Supervielle, Valentine Demazure et Nathan Normand. Cette différence entre les cultures est bien marquée et définie. Nathan décrit l'Uruguay comme "Un bout de terre paisible et plein de charme. Accompagné de ces belles plages et pampa sous un climat tempéré. Un pays cultivant une douceur de vivre unique.", renforçant sa tranquillité et son charme. L'influence des Espagnols et des Italiens a conduit la culture à être dominée par les traditions européennes. De même, le football revêt une grande importance pour les uruguayens. Parlant ainsi d’une culture diversifiée, mettant en avant plusieurs domaines. Maintenant que nous avons décrit l'Uruguay, nous pouvons parler des différences, Valentine raconte le contraste entre la France et l'Uruguay à partir de plusieurs domaines. Tout d’abord, la France est trois fois plus grande par rapport à l’Uruguay et la langue officielle n’est pas la même dans les deux pays. Valentine parle aussi de l’écologie dans les deux pays, en nous disant que les Français, d’une façon générale, recyclent beaucoup plus que les uruguayens et que les rues françaises sont nettement plus propres que les rues uruguayennes. Aussi, culturellement, la France possède des traces historiques plus fortes (ex : les rois, empires). La France possède une grande variété de paysages, mais selon Nathan, rien ne se compare avec les belles plages d’Uruguay. D'autre part, le paysage Français connaît une harmonie entre la nature et l’urbanisme, ce qui le rend unique. On y trouve des plaines agricoles ou boisées, des chaînes de montagnes plus ou moins érodées, des littoraux diversifiés et des vallées mêlant ville et nature. Ils mentionnent également la difficulté des achats en Uruguay, en aggravant l'importance du commerce. Alors que la France est un endroit idéal pour faire du shopping. Nathan affirme encore, que les inégalités sociales sont plus présentes en Uruguay, malheureusement, plus de 40% de la population vit dans la pauvreté. En s’appuyant sur des analyses socio-économiques, la comparaison entre l’Uruguay et la France se montre très concrète : la France détient un PIB nominal de 2 771,622 milliards de dollars, la 7e puissance économique mondiale, tandis que l'Uruguay n'en compte que 59,6 milliards. Belén Bitar, 2nde 1

Métier : Développeur d’application

Métier : Développeur d’application

Journal nº1 - 02/10/2020 Où étudier: Ecoles d’ingénieurs, formation du web, centre de formation professionnelle. Centres d'intérêts: Programmer, créer du contenu numérique. Description : Comme son nom l’indique, un développeur d’applications crée des applications. Il utilise ses connaissances en informatique et mathématique pour choisir une solution technique et construire une application en travaillant avec des designers ou graphistes. Il doit aussi s’assurer du bon fonctionnement de l’application (paramétrages et création de l’algorithme) et du suivi avec le client. Salaire débutant : Entre 2500 et 3000 euros par mois environ. Formation et diplômes : 3 ans pour avoir un DUT ou un BTS en informatique et une licence pro, métiers de l’informatique (développement d’applications ou développement internet ou intranet). Ou un diplôme d’ingénieur et un master en information mobile en étudiant 2 ans de plus. Carrière : Il peut être indépendant ou salarié travaillant dans une agence spécialisée dans le web, chez un éditeur de logiciels, une entreprise de service du numérique ou des opérateurs du téléphone. Marina Farcette, 2nde 2

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